

bienvenue sur le site
passion de la gravure
Le domaine de la gravure
artistique est trop vaste pour être abordé sur un seul site. Et cela dépasserait
mes compétences.
Je me limite donc à ce que je
connais :
la
gravure en taille-douce sur métal
et aux formes d'expression et
techniques que je pratique
l'eau-forte
l'aquatinte
la
manière noire
la
pointe sèche
l'impression
en taille-douce
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Enfin, soyons clairs
sur le sens des termes :
Gravure :
ensemble des procédés pour reproduire quelque chose à partir d'une
matrice. Dans le présent site, je me limite à la gravure en taille-douce
sur métal.
Estampe : résultat
obtenu (généralement sur papier) par impression à partir d'un procédé
de gravure.

Comment
expliquer ce besoin tenace de graver sur le métal, de transcrire sur le
papier ?
Car,
au départ, il y a bien ce besoin d’ ex-primer, de faire sortir de soi,
tout comme on extrait la liqueur de certains fruits en les pressant. On
exprime d’abord pour soi, ensuite peut-être pour les autres.
Pour
ma part, le plus souvent, j’exprime par l’estampe, au-delà de ce que
je pourrais dire par la parole ou par l’écrit, ce que je voudrais faire
partager : un état d’esprit, une émotion. Quelquefois, l’élément
déclencheur est plus secret, plus personnel, et dans ce cas, je ne
souhaite pas donner forcément la clef.
Et
pourquoi avoir choisi la gravure ? Parce que c’est un moyen d’expression
extrêmement riche et varié. Le trait, le point, la masse, les valeurs,
les couleurs, toute la palette de l’art graphique et de l’art pictural
est à disposition. Les techniques sont très nombreuses et miscibles
entre elles : eau-forte, aquatinte, manière noire, pointe sèche,
etc…
Le
plaisir est de suivre son élan premier, de prolonger la pulsion, de
renouveler le regard et d’apprivoiser la main. Alors, selon les
circonstances, l’image qui s’ébauche, s’impose ou vient me hanter,
peut être aussi bien la dentelure d’une feuille d’arbre que le
bouillonnement incandescent d’un rêve fou. Chacune de mes gravures a
son histoire : le titre donné est donc évident ou elliptique ou
signe d’une émotion ou simplement un clin d’œil. Et puis le travail
du graveur est empreint de sensualité : la chaleur de la plaque de
cuivre, l’onctuosité de l’encre, le velouté du papier,…
Je
m’efforce, tel l’artisan avant que n’apparaisse le mot artiste, de
laisser une trace, une empreinte de ce qui fut chez moi un moment d’émotion :
émerveillement, lassitude ou colère.
Bernard LOZAC’H

le moment le plus palpitant de la gravure....
Plaidoyer
pour la gravure :
La
gravure souffre encore d'être considérée, surtout en France, comme un
art mineur, un peu comme l'aquarelle par rapport à la peinture à
l'huile. Il est vrai que pendant des siècles la gravure traditionnelle
fut la seule technique de reproduction de l'image à grand tirage, en
particulier pour illustrer le livre. La gravure a donc souffert de ne pas
être une oeuvre unique, mais d'être un multiple, même si elle fut
brillamment servie par Dürer, Rembrandt, Callot ou Goya.
Et
puis, il y a un siècle, la gravure en taille-douce a subi de plein fouet
la concurrence de la photographie et ses facilités de reproduction à
très grande échelle.
Aujourd'hui,
la gravure contemporaine offre un surprenant paradoxe : d'un côté, les
artistes graveurs sont très nombreux, de tous âges, débordant de
créativité, de styles très divers. Jamais le foisonnement artistique
n'a été aussi vivace. D'un autre côté, particulièrement en France, le
marché de la gravure est très étroit, presque confiné à des
spécialistes. Si certains graveurs réussissent à vivre de leur art,
c'est parce qu'ils exposent et vendent à l'étranger.
Et
pourtant, la gravure en taille-douce a d'innombrables atouts : des
supports nobles comme le cuivre et le papier pur chiffon, des techniques
nombreuses et miscibles, une palette infinie de couleurs, des formes
d'expressions très variées. Du fait de sa technicité et de sa
complexité, la gravure, heureusement, ne se prête guère à
l'amateurisme. Encore faut-il faire connaître notre art auprès du grand
public en multipliant les expositions, les participations aux salons
artistiques multiformes, en ouvrant nos ateliers, etc... Si la
réalisation d'une plaque reste une oeuvre solitaire, si la
commercialisation des estampes dépend encore beaucoup des éditeurs et
des galeries (le rôle de ces professionnels n'est pas contestable), de
nouvelles formes de diffusion apparaissent au sein d'associations
culturelles, d'expositions à caractère privé, par le biais des sites
Internet.
Les
frontières entre pays s'évanouissent; puissent aussi tomber les
hiérarchies et les conventions de l'art.
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